Le Psaume 146 dit ‘‘Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, qui met son espoir en l’Eternel son Dieu.’’ Il y a un mot à retenir dans ce verset, c’est le mot ‘‘espoir’’. Je voudrais voir à travers le mot ‘‘espoir’’, six réalités qui nous concernent. L’espérance est un mot qui ressemble à l’espoir, c’est une grande doctrine chrétienne. Elle inclut Christ, nos richesses et la vie éternelle. L’espoir est un mot plus commun que tout le monde utilise. L’espérance est un mot davantage théologique. Je vais d’abord parler de l’espoir. Les proverbes des hommes disent que ‘‘Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir’’ ou ‘‘L’espoir fait vivre’’, c’est une nécessité vitale.

L’espoir du paradis retrouvé

Le premier espoir qui apparaît dans la Parole de Dieu est l’espoir du paradis retrouvé. L’humanité a perdu quelque chose. C’est annoncé pendant des siècles puis tout à coup survient une bonne nouvelle merveilleuse qui est proclamée. Une promesse était écrite dans le livre des Juifs, les événements se précipitent et des circonstances surnaturelles se produisent. Nous pouvons le lire dans Luc 2-10 ‘‘L’ange leur dit ‘‘Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. ’’ Des gens attendaient l’espérance d’Israël parce que Dieu avait promis d’envoyer un sauveur (Messie en hébreu, Christ en grec). La naissance d’un enfant va tout bouleverser sur la Terre mais aussi dans nos vies. Bien des siècles auparavant, existait une prière pleine d’espoir : ‘‘Ô, si tu déchirais les cieux et si tu descendais, les montagnes s’ébranleraient devant toi’’. Lorsque le huitième jour, viennent les parents avec le petit enfant qui se nomme Jésus, il y a un homme à Jérusalem qui attend l’espérance d’Israël, c’est Siméon. Lisons Luc 2-25 : ‘‘Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple.’’ Il s’agit ici de l’espoir comblé d’un vieillard. L’humanité était en attente de retrouver ce qu’elle avait perdu, de retrouver le paradis perdu. A la venue de Jésus, une ère de grâce est instaurée. Esaie 8 dit : ‘‘Les ténèbres ne règneront pas toujours sur la terre.’’ Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit maintenant une grande lumière, une

lumière resplendit sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort. C’est un espoir merveilleux et d’ailleurs le Messie vient en disant : ‘‘Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie’’. Ainsi, Dieu répond à l’attente et à l’espoir de tout un peuple. Bien que Jésus ait été rejeté comme le montre le verset suivant : ‘‘La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises’’, il y avait quand même des gens qui attendaient. Ils avaient l’espoir que Dieu allait accomplir la Parole et envoyer le Messie. Lorsque Christ vient, il nous redonne tout ce que nous avions perdu à la chute. Il est la lumière qui chasse les ténèbres dans le cœur, il nous accorde le pardon des péchés, la conscience purifiée, un cœur nouveau est donné à l’homme.

L’espoir de la liberté

Quand Christ vient, il amène aussi avec lui un mot qui est associé au mot ‘‘espoir’’, un mot magique pour l’homme, un mot très fort et puissant, c’est le mot ‘‘liberté’’. Ce mot figure dans la devise de la France bien que les deux autres mots qui lui sont associés ne soient pas tout à fait justes. Il y a de la liberté en démocratie. Je me souviens être allé dans un pays où il fallait que je m’en aille avant minuit parce que je n’avais pas le droit de dormir chez l’habitant, je devais fournir des justificatifs de l’hôtel. Quand je m’arrêtais, mon entrée et ma sortie de l’autoroute était tamponnées sur mon passage et en cas de panne il fallait la justifier avec un certificat du garage. En France, nous pouvons aller et venir, nous sommes vraiment dans un pays de liberté. Nous avons un espoir de liberté avec le Seigneur. Pour ceux qui sont emprisonnés et vaincus, la Bible dit ‘‘Tout homme est esclave de ce qui a triomphé de lui." Mais j’ajoute que tout homme a droit à la liberté que Jésus lui a apportée. Esaie 45 dit ‘‘Je romprai les portes d’airain, je briserai les verrous de fer", ces paroles sont pour nous. Jésus casse les barreaux de notre prison, il fait tout tomber et nous dit ‘‘Tu es libre parce que je suis venu pour ta liberté’’. Il est venu proclamer la délivrance aux captifs. La liberté est le plus beau message que puisse entendre un captif. Jésus a ajouté ‘‘Si donc le fils vous libère, alors vous serez réellement libres." Des centaines de révolutionnaires ont dit des phrases similaires mais un seul a pu l’accomplir, le Fils de l’Homme, Jésus. Cette promesse est destinée aux fils des hommes, le Fils de l’Homme a répondu à l’espoir des fils des hommes. Cet espoir de liberté est aussi l’espoir de dépasser nos limites et nos handicaps. Parfois, nous nous sentons tous petits, aussi bien pour nos affaires que pour les choses de Dieu. Nous sommes limités par notre corps, nous avons des handicaps qui viennent de notre passé, de notre environnement, de notre culture, de notre éducation. Mais avec le Seigneur, il y a l’espoir de dépasser ses limites. Lévitique 26-8 dit ‘‘Cinq d’entre vous vont en poursuivre cent, et cent d’entre vous vont en poursuivre dix mille” Esaie 60 dit aussi ‘‘Le plus petit deviendra un millier, et le moindre une nation puissante". Le peuple de Dieu était gonflé comme un arbre rempli de sève qui va porter du bruit.

Nous avons besoin de la Parole de Dieu qui est une parole d’espoir qui va nous permettre de dépasser nos limites et nos handicaps. Quand bien même, nous serions comme les fils de Gad alors le plus petit pourra s’attaquer à cent hommes, et le plus grand pourra en attaquer mille. Cela est possible avec le Seigneur, il nous donne l’espoir d’être libre. Mais quand il y a des limites, des murs, il n’y a pas de liberté. L’homme parle de liberté mais pour faire le mal, mais il ne s’agit pas ici de ce genre de liberté. Quand nous sommes enfants, nous faisons des bêtises et notre espoir est d’atteindre la majorité pour faire tout ce que nous voulons. Nous ne nous sentons pas libres à cause des parents, de l’école et nous désirons faire tout ce que nous voulons.

L’espoir d’un nouveau départ

Quand on parle d’espoir, il y a aussi l’espoir d’un nouveau départ. Qui n’a jamais rêvé de refaire sa vie ? Il y a des choses que l’on a réussies mais il y en a d’autres que l’on a vraiment ratées. Souvent, nous nous disons que si nous pouvions recommencer notre vie, nous aurions agi autrement. Nous avons tous eu des petits ratages, mais il y a aussi des personnes qui sont arrêtées, immobilisées et paralysées par leurs échecs passés. Je voudrais m’adresser à ces personnes et leur dire qu’il y a un espoir pour eux, celui d’un nouveau départ, une nouvelle chance comme pour le fils prodigue. Le fils prodigue a tout gaspillé et tout gâché (le mot prodigue signifie dépenser), il a dépensé ce qui était le plus important dans sa vie : le bios c'est-à-dire le bien, la vie. C’est un véritable gâchis, il est devenu rétrograde mais Dieu donne à tous ses enfants rétrogrades une nouvelle chance. Lorsque nous faisons demi-tour et que nous courons vers le Père, il nous ouvre ses bras. Non seulement, il nous pardonne mais il nous restaure complètement. Quand bien même, nous aurions brisé le rêve de notre vie ou cassé le plan de Dieu pour nous, si nous ressemblons au fils prodigue alors le Père nous redonne, nous confie à nouveau sa gloire, ses richesses. Le Père a réhabilité son enfant, il lui a redonné la puissance paternelle, il lui a redonné son nom.

‘‘Si une tempête soudaine s'est abattue, ou si de petites sauterelles, jour après jour, sont venues dévorer et briser votre vie, Dieu s'engage à remplacer ce qui a été dévasté. Il vous accorde, si vous le cherchez de tout votre cœur, l'autorité de reprendre ce que le péché, le méchant ou le malheur vous a volé, pour goûter au bonheur auquel vous êtes destiné.’’ Dieu nous donne une nouvelle chance par la restauration. Non seulement il efface et il pardonne mais aussi il croit en nous, et il remet tout en nous encore plus qu’auparavant. Un chant de Richard Toupin dit que celui qui se relève est plus fort que celui qui n’est jamais tombé. Quand nous nous relevons, nous comprenons que nous pouvons mettre tout notre espoir en Dieu, il est un Dieu de nouveau départ.

Retrouvez cette prédication en audio: