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Jésus a dit : ‘‘Heureux les affligés car ils seront consolés’’, mais il voit plus loin que l’affliction. Soyons heureux parce que le Seigneur va venir à notre secours, il va intervenir. Je voudrais voir avec vous comment apprendre à se laisser encourager. Ce n’est pas une question de tempérament, il ne s’agit pas d’être positif ou négatif car je peux être entouré de beaucoup de monde et être découragé. Je peux tout posséder et être triste. A l’opposé, je peux être seul mais enthousiaste, ayant la foi de Dieu, et même passant par des épreuves, être éprouvé mais tenir ferme, et comme le dit Ephésiens 6-13 : ‘‘Tenir ferme après avoir tout surmonté.’’ Nous allons voir des textes, des personnages, des hommes et des femmes de la Bible dans différents épisodes de leur existence, quand ils ont été consolés par leur Dieu.


Jacob inconsolable

Le premier point contient deux exemples. Dieu est celui qui ranime le cœur le plus froid et le plus sec. Le premier exemple est celui dont je considère qu’il a traversé un hiver qui a duré 20 ans. Cet homme, à l’annonce d’une mauvaise nouvelle est entré dans un hiver qui a duré près de 20 ans. On lui présente, un jour, la tunique de plusieurs couleurs de son fils, maculée par le sang d’un bouc. Ses propres fils, les frères de celui dont on annonce la mort, ont tué un bouc pour faire croire à sa mort. Mais ils l’ont vendu à des madianites qui passaient. On lui annonce cette terrible nouvelle : ‘‘Joseph est mort’’. Elle fait de lui un homme inconsolable. Genèse 27-34 dit : ‘‘Il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils. Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils.’’ Mais 20 ans plus tard, on le retrouve avec un cœur froid et incrédule, on peut même dire que la vie s’est arrêtée pour lui. Son chagrin est tel qu’il n’a pas vu les autres vivre. Pourtant, cet homme, Jacob, reçoit tout à coup une bonne nouvelle. C’est normal que le découragement vienne, nous sommes dans un corps de chair, il y a toutes sortes de tribulations, d’afflictions, de problèmes, de difficultés et de mauvaises nouvelles, mais il ne faut pas garder le découragement. Tout d’un coup, une parole vient déchirer l’hiver de Jacob, comme une percée en plein milieu de

l’hiver, comme un rayon de soleil qui annonce une nouvelle saison. La chaleur commence à arriver dans son cœur mais il a un combat, une lutte parce que 20 ans c’est long. Son cœur froid s’est endurci pendant 20 ans. Il entend une parole qui est celle-ci : ‘‘Joseph vit encore.’’ Genèse 45-27 dit : ‘‘Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C'est alors que l'esprit de Jacob, leur père, se ranima ; et Israël dit : C'est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J'irai, et je le verrai avant que je meure.’’ Il vivra même 17 ans après l’annonce de cette bonne nouvelle. Il va mettre tout en œuvre pour aller en Egypte et voir son fils, son bien aimé.


Pour réchauffer nos cœurs, Dieu nous fait entendre une bonne nouvelle, et les nouvelles qui viennent d’en haut, les nouvelles célestes sont de bonnes nouvelles. Dieu est celui qui nous parle pour réchauffer nos cœurs, il nous parle pour nous sortir de notre hiver le plus terrible et le plus sombre, il est celui qui fait une percée dans ma vie, il fait poindre le premier rayon de soleil. Dieu est celui qui nous parle pour nous remettre debout et nous donner le gout de vivre. Joseph est vivant et cette nouvelle réchauffe le cœur de Jacob. Combien de chrétiens sont entrés dans un hiver rigoureux ? Cette parole est là pour les libérer, pour apporter une nouvelle saison dans leur vie. En hiver, il y a la brume, il n’y a plus de lumière, elle ne passe pas, et le froid glacial nous saisit jusque dans les os. Il fait si froid qu’on ne peut pas sortir, ni vivre. Mais maintenant, nous allons recommencer à vivre. Peut-être qu’un chagrin vous a emprisonné, vous êtes coincé et aveuglé, vous ne voyez pas ce qui se passe autour de vous, et vous êtes dans l’attitude de Jacob.


L’homme qui gémissait

Nous pouvons voir un autre exemple dans le Psaume 32, un homme parle de son cœur dans le découragement, bloqué et sec. Il ressent la sécheresse de son cœur, il est sans forces et sans vie. Il dit : ‘‘Je gémissais toute la journée, car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi. Ma vigueur n'était plus que sécheresse, comme celle de l'été.’’ Là encore, cet homme a besoin d’être encouragé. Il doit se laisser encourager, c'est-à-dire apprendre. Où va-t-il puiser la source de son encouragement ? Il a lui-même la clé et le remède à sa propre délivrance. Il n’a pas besoin de courir ailleurs, ni de chercher des solutions, il a lui-même la clé. Il sait qu’il doit être vrai et ne plus tricher, c’est pourquoi il va s’approcher de

Dieu dans une prière de repentance et de confession. Il dira : ‘‘Je t’ai fait connaître mon péché, je ne t’ai pas caché mes transgressions et j’ai avoué à mon Dieu.’’ Il sort de son mutisme, et dans une prière de repentance il ouvre ses lèvres parce qu’il ouvre son cœur et il permet à Dieu de venir le réchauffer. Son cœur est sec et il permet à Dieu de venir l’arroser. La source de son découragement était ce cœur sec et bloqué.


Si vous êtes dans ce cas-là, ne vous plaignez plus mais ouvrez votre cœur, ouvrez vos lèvres, approchez-vous de votre Dieu. Laissez-le venir vous encourager, laissez-le envoyer sur votre cœur la rosée, des fleuves de vie, la pluie qui va venir rafraichir et apporter la vie et la joie. Il va y avoir dans votre cœur un jardin magnifique et toutes sortes de senteurs vont exhaler, ça va être magnifique. Le fleuve divin est là pour vous irriguer, vous rafraichir, vous donner une nouvelle jeunesse. A la fin du Psaume 32, il est question d’allégresse et de cris de joie parce que Dieu a visité cet homme. Il y a une puissance d’encouragement dans la prière. Dans la prière, Dieu nous visite et lorsque Dieu nous visite nous ne sommes plus pareils. Je demande à ceux qui n’ont pas encore fait cette prière de repentance de ne pas attendre pour la faire. En la faisant, vous permettez à Dieu de venir habiter en vous, c’est un Dieu de toute joie. Il vous transforme à tel point que quand le Seigneur est là, on est plus pareil. Lorsque vous vous convertissez, vous laissez le Seigneur venir vous rafraichir et vous renouveler. Lorsque vous vous convertissez, vous êtes prêts à affronter les mille dangers, vous ne ressentez plus le mal que l’on vous fait, vous aimez vos ennemis et vous priez même pour eux pour demander à Dieu de les bénir.


La veuve qui enterrait son fils

Dieu relève celui qui est abattu. Il nous arrive de recevoir un coup derrière les oreilles car la difficulté et l’adversité ne préviennent pas. J’ai pris l’exemple dans l’Evangile de Luc au chapitre 7 d’une femme qui vit une situation terrible. Elle est veuve, elle a déjà perdu son mari, et elle a eu un enfant de lui. Ce jour-là, elle va porter en terre son fils unique. Cela veut dire qu’il n’y a plus d’hommes à la maison, elle a perdu son mari et elle vient de perdre son fils. C’est pour cela que j’ai appelé ce passage : ‘‘Une veuve éplorée à la mort de son fils’’. Lisons Luc 7-12 : ‘‘Voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve, et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému

de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure pas ! Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.’’ Il y a un contraste saisissant chez cette femme avant qu’elle ne rencontre Jésus et après. Malgré tous les gens qui l’entourent, cette femme se dit au fond d’elle-même : ‘‘Personne ne peut m’ôter ma douleur.’’ Il y a des moments où personne ne peut vous comprendre et où même personne ne pourra vous comprendre, ni votre pasteur, ni votre conjoint, parce que Dieu veut que vous entriez en contact et en tête à tête avec lui. Les gens aiment cette femme et l’apprécient mais que peuvent-ils faire dans une situation pareille ?


Quand il y a des ensevelissements, je fais très attention et j’essaie de ne pas parler parce qu’il n’y a rien à dire et que je sais qu’il n’y a que Dieu qui peut consoler. ‘‘Heureux les affligés car ils seront consolés’’, mais par qui ? Par le Dieu de toute consolation, qui sèche nos larmes, qui vient nous transformer. Tout à coup, cette femme entend une parole divine dans son drame qui lui dit : ‘‘Ne pleure pas’’. Dieu est le seul à pouvoir le dire parce qu’en le disant il nous apporte la réponse. Dieu a vu son abattement et il a été ému de compassion pour elle, il est venu et il a séché ses larmes. Je voudrais dire la même chose pour vous, Dieu a une parole pour vous. Ne pleurez pas. La Bible dit qu’il y a un temps pour pleurer et un temps pour s’arrêter de pleurer, et il y a même un temps pour rire. Nous sommes en marche et nous sommes joyeux. Quand nous regardons par-dessus notre épaule, nous voyons tant de sujets de tristesse, de chagrin et de deuil qui auraient pu nous empêcher d’avancer et d’être dans la joie. Cette femme, dans un acte de foi, va sécher ses larmes, s’attendre au miracle et le miracle aura lieu : ‘‘Jésus rendit le mort à sa mère’’. Cela nous dépasse, Jésus est le Prince de la Vie, il est venu porter la vie dans votre cœur. Un cœur qui vit ne se laisse pas gagner par le découragement. Si le découragement vient, ne le gardez pas mais approchez-vous du Prince de la Vie. Laissez-le vous parler et entendez sa parole qui vous dit : ‘‘Ne pleure plus, j’ai pour toi un chemin avec des bénédictions qui t’attendent. Mets-toi à courir, ne t’arrête pas en chemin, je suis ton Dieu et je suis avec toi. Ma présence est une présence de joie et d’allégresse.’’


Des disciples sans espérance

Dans ce même abattement et dans ce même Evangile de Luc, il y a deux hommes dont le rêve s’est envolé. Ils sont abattus et découragés. Lisons Luc 24.13 : ‘‘Voici, ce même jour, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades ; et ils s'entretenaient de tout ce qui s'était passé. Pendant qu'ils parlaient et discutaient, Jésus s'approcha, et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Il leur dit : De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ? L'un d'eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui, séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ? - Quoi ? leur dit-il. - Et ils lui répondirent : Ce qui est arrivé au sujet de Jésus de Nazareth, qui était un prophète puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant tout le peuple, et comment les principaux sacrificateurs et nos magistrats l'ont livré pour le faire condamner à mort et l'ont crucifié. Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées.’’

Ils ne comprennent plus, ils sont déboussolés, ils ont suivi ce jeune juif d’environ 33 ans qui avait un message d’en haut, un message de feu. Ils sentaient qu’il était plus qu’un prophète et ils avaient cru en cette espérance d’Israël, ils croyaient que le royaume des Cieux était descendu au milieu des vivants. Mais voilà que cela fait trois jours que Rome a appliqué sa justice implacable, elle l’a condamné comme un malfaiteur et pendu au bois comme un vulgaire brigand. Tout s’est écroulé pour ces deux hommes. Nous aussi, nous avons eu des projets qui se sont écroulés et nous avons été abattus, mais il y a encore de l’espoir. Tandis que ces deux hommes sont en chemin, un troisième homme vient les rejoindre. Ils ont quitté Jérusalem et sont en marche vers Emmaüs qui est à onze kilomètres de là. Durant ces onze kilomètres, ils ne marchaient pas vite à cause de la tristesse mais ce troisième homme leur dit : ‘‘Ne soyez pas abattus, ce sont les Ecritures qui s’accomplissent’’. Il est en train de leur apporter la Parole. Au moment où ils arrivent à Emmaüs, la Parole a fait son travail et à ce moment-là Jésus prend le pain et prie avant de manger. A la prière de Jésus, leurs yeux s’ouvrent et ils le reconnaissent. Jésus disparait parce que son ministère consistait à les encourager et c’est fait. Ils se demandent alors ce qu’ils font à Emmaüs et refont le chemin pour retourner à Jérusalem. Cette fois, les onze kilomètres se font dans la joie et plus rapidement que la première fois. Ils reviennent avec une bonne nouvelle, ils ont en eux la joie qui décuple les forces et qui ne ressent la fatigue.


Quand le Seigneur nous réconforte, quand il n’y a plus de place pour le découragement, on fait les choses beaucoup mieux et beaucoup plus vite. On ne ressent pas la fatigue, on est heureux et on va jusqu’au bout du chemin. Ces deux hommes sont allés partager avec les apôtres l’expérience qu’ils ont faite. Je voudrais vous dire : ‘‘Relevez-vous. Que faites-vous à Emmaüs ? Retournez à Jérusalem, la maison de Dieu, la maison de prière, l’Eglise, là où il y a vos frères et sœurs. Faites demi-tour parce que Dieu vous a visités.’’ Voilà ce qui se passe quand on est en contact avec le Seigneur, quand on prie ce n’est plus pareil. Si vous priez avant de venir à une réunion alors vous serez comme une bombe. Au début de ma conversion, je regardais le football à la télévision avant d’aller aux réunions. Je me disais que j’avais encore le temps avant d’y aller puis le temps passait et finalement je n’y allais pas. Cela ne m’a pas motivé, j’étais découragé, je me disais que je n’étais pas un bon chrétien parce que je n’étais pas allé à la réunion de prière. Mais quand on prie, on devient comme une bombe et on a alors l’impression qu’il n’y a pas assez de réunions de prière par semaine, ni assez de jeun, ni assez de cultes. Quand vous êtes dans sa Parole, dans sa présence, vous vous relevez et vous pouvez faire onze kilomètres. Vous retournez à Jérusalem avec une grande joie. Dieu nous console, il est celui qui veut arracher le découragement de nos cœurs et calmer nos alarmes, nos inquiétudes. Quand on s’agite tout d’un coup, c’est soudain, c’est l’imprévu.


Face aux menaces

Le roi Ezéchias va devoir affronter la volonté terrible du royaume d’Assyrie. Les Assyriens viennent avec une puissante armée pour détruire Jérusalem (2 Rois 18). Le royaume assyrien a pour symbole un lion, c’est la puissance de la mâchoire du lion qui veut broyer tout sur son passage. A chaque fois que les assyriens passent quelque part, il ne reste plus rien à part des cadavres, des femmes enceintes éventrées, des enfants violés et massacrés, des personnes mutilées. Quand ils viennent pour détruire Jérusalem, il y a quand même une solution qui existe. En effet, Sanchérib, le roi d’Assyrie propose un compromis avec Ezéchias mais il refuse. Mais à cause de cela, Ezéchias va connaître la pression et le découragement. Il y a une multitude de compromis pour avoir une paix factice, la paix du diable. L’ennemi arrive alors aux portes de Jérusalem : ‘‘Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements,

se couvrit d'un sac, et alla dans la maison de l'Éternel’’ (2Rois 19.1). L’épisode est repris avec plus de précision dans Ésaïe et on apprend qu’Ezéchias est allé dans le temple avec le prophète pour prier avec lui. Dans la prière, Dieu va venir au secours d’Ezéchias : ‘‘Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l'Éternel, et la déploya devant l'Éternel’’ (2Rois 18-14). Avez-vous déjà prié comme ça ? Avez-vous déjà reçu une lettre de menaces que vous avez montrée à Dieu ? C’est ce qu’a fait Ezéchias en lui disant : ‘‘Seigneur, c’est à toi qu’ils en veulent, c’est à cause de ton nom, c’est parce que tu demeures à Jérusalem, c’est parce que je veux être fidèle que j’ai reçu cette lettre. Seigneur, c’est ton problème.’’ C’est comme ça qu’Ezéchias a fait, et il reçoit le secours d’en haut. Ésaïe reçoit une parole de connaissance pour Ezéchias : ‘‘Ésaïe leur dit : Voici ce que vous direz à votre maître : Ainsi parle l'Éternel : Ne t'effraie pas des paroles que tu as entendues et par lesquelles m'ont outragé les serviteurs du roi d'Assyrie. Je vais mettre en lui un esprit tel que, sur une nouvelle qu'il recevra, il retournera dans son pays ; et je le ferai tomber par l'épée dans son pays’’ (2 Rois 19-6). Et plus tard, Sanchérib est tué par ses propres fils dans sa maison. Ce n’est pas un mystère, c’était le dessein et la volonté de Dieu.


Si pour rester fidèle à Dieu, vous êtes sous le coup de menaces, apportez-les au Seigneur. Que vous ayez reçu une lettre ou autre chose, montrez-le à Dieu. Dans sa présence et dans la prière, vous aurez une puissante source d’encouragement. La prière s’appuie sur Dieu. Tout peut trembler autour de vous mais si vous vous appuyez sur le rocher des âges alors vous ne tremblerez pas. La situation d’Ezéchias consistait en une menace qui allait être mise à exécution par un peuple nombreux et impitoyable.


L’homme qui n’avait plus la force de pleurer

Le roi David vécut une situation similaire : ‘‘David et ses gens arrivèrent à la ville, et voici, elle était brûlée ; et leurs femmes, leurs fils et leurs filles, étaient emmenés captifs. Alors David et le peuple qui était avec lui élevèrent la voix et pleurèrent jusqu'à ce qu'ils n'eussent plus la force de pleurer’’ (1Samuel 30 ). David est dans une situation catastrophique. Il est devant la ville de Tsiklag qui est en flammes, les habitants ont été pris en otage par Amalek. Imaginez qu’une prise d’otage ait lieu à Paris et qu’on vous apprend que quelqu’un qui vous est cher fait partie des otages. Encore

qu’à Paris, les otages seraient des gens n’ayant rien à voir avec le conflit alors qu’Amalek en veut à David. Il veut toucher ce qui appartient à David. David se pose des questions et se demande combien, parmi les otages, sont encore vivants. Il pleure jusqu’à ce qu’il n’ait plus la force de pleurer. Malgré une grande angoisse, David va faire le bon choix : ‘‘David fut dans une grande angoisse, car le peuple parlait de le lapider, parce que tous avaient de l'amertume dans l'âme, chacun à cause de ses fils et de ses filles. Mais David reprit courage en s'appuyant sur l'Éternel, son Dieu’’ (1 Samuel 30.6). David constate les dégâts, il voit que c’est irrémédiable, la mort plane à Tsiklag et tous les captifs sont partis. Alors qu’on parle de le lapider, David se met à genoux. Il n’a plus aucun appui, plus personne n’est pour lui, et il va alors s’appuyer sur Dieu. Quand vous priez, vous obtenez une force extraordinaire, vous devenez quelqu’un de renouvelé. David va se relever et repartir pour aller chercher ce que le diable lui a volé. La Bible nous dit que David a repris tout ce qu’Amalek lui avait pris. Vous ne pouvez pas aller vous battre lorsque vous êtes découragé. Le découragement était l’une des causes d’exemption du service militaire en Israël. Si un homme avait peur, il ne devait surtout pas aller au combat, il rentrait chez lui.


Vous avez peut-être des angoisses qui vous assaillent parce que vous avez des situations difficiles, vous êtes dans la nasse, vous êtes dans une impasse, la puissance de l’ennemi est telle qu’elle broie tout sur son passage. Face à un danger extrême, vous avez peur et c’est normal. Appuyez-vous sur votre Dieu. ‘‘Appuie-toi sur moi’’ te dit le Seigneur. ‘‘Ne te laisse pas abattre par la situation, même la plus extrême.’’ Vous pouvez encore prier, vous pouvez encore vous mettre à genoux et le chercher, vous pouvez lui dire votre chagrin, vos larmes, vos angoisses, vos peurs. Vous pouvez tout lui dire et même pleurer mais pleurez dans ses bras. La prière est une force qui s’appuie sur Dieu, et parce qu’elle s’appuie sur Dieu elle redonne courage.


L’encouragement divin

En conclusion, il y a ce verset magnifique de l’apôtre Paul dans 2Corinthiens 4-8 et 9 : ‘‘Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus.’’ Paul disait cela car il savait trouver en son Dieu la force pour se laisser encourager. La Parole

et la prière sont de puissantes sources d’encouragement. Nombreux sont ceux qui peuvent en témoigner. Un seul verset suffit à nous renouveler, à nous encourager, à nous remettre debout, à sécher nos larmes. Si votre cœur est sec alors la pluie l’arrose et le rend fertile comme un jardin verdoyant. Vous êtes-vous reconnus à travers ces exemples ? Jésus a dit que nous étions destinés à la joie : ‘‘Heureux les affligés car ils seront consolés.’’ Maintenant, vous chassez vous-même le découragement, vous prenez vous-même l’attitude qui vous permet de retrouver des forces, vous priez, vous demandez. Si votre cœur est sec, ouvrez et parlez, dites-le lui, car vous avez la clé. Si votre cœur est froid, laissez les rayons du Saint Esprit de sa présence et de sa Parole percer cet hiver. Vous allez connaître une nouvelle saison et une nouvelle jeunesse. Si la situation est catastrophique, attendez-vous à Dieu. Dans la prière, vous trouvez les ressources pour vous remettre debout et reprendre le chemin. En Dieu, j’ai toutes mes joies, en Dieu il y a d’abondantes joies devant sa face. En lui, je trouve l’allégresse, en lui je peux pousser des cris de joie quel que soit mon contexte. En Dieu, j’ai ma joie céleste.

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